Le mimétisme du phénomène orbe a été constaté par tous. Les formes que prennent les orbes et les phénomènes associés à ces derniers : BVI, serpentoïdes, CNI, peuvent se confondre aisément avec des éléments naturels que sont les poussières, les décoinages, des fragments de cheveux, de particules de toutes sortes et de toutes origines liées à notre environnement.
Ce mimétisme est l'un des éléments qui plaident en la défaveur d'un phénomène réel et qui peut rendre sceptique les plus crédules en d'autres domaines. Untel sera prêt à croire à l'efficacité de la magie peu importe la couleur, mais sera sceptique dans l'existence des orbes convaincu qu'il s'agit que de poussières.
Et il convient de dépoussiérer tout cela...
Il est donc très difficile de faire la part des choses, en raison même des formes et de la manière dont se présentent ces phénomènes. Les B.V.I. seront reléguées à de simples fumées de cigarettes, de feu de bois, où encore de notre propre oxygène lorsque nous respirons, les serpentoïdes à des cheveux, à des fragments de toile d'araignées voltigeant dans l'air, voir à des petits copaux de papier fins et minusculent qui naviguent dans l'air sous la brise et qui prennent l'aspect étrange de serpents lumineux.
Alors l'affaire est classée?
Non. Le Réseau des Orbes avec le concours de l'ufologue Joël Mesnard et avec l'appui d'autres personnes, a décidé de trier toutes ces données pour n'en garder que les plus significatives.
La proportion de véritables phénomènes inexpliqués serait en fait faible par rapport à l'ensemble pense Joël Mesnard avec un chercheur indépendant en physique Nicolas David.
Au vu des nombreuses photographies qui arrivent également à la rédaction de Lumières Dans La Nuit et bien sur sur le R.D.O. (Réseau des Orbes) nos deux amis pensent que le pourcentage de photos réellement inexpliquées impliquant des orbes et d'autres anomalies seraient de seulement 10 pour cent, peut être même 5% en étant extrêmement rigoureux. (Note : le R.D.O. ne prend pas position sur ce pourcentage, les choses pourraient encore bouger dans les prochains mois nous exposons ici les constats faits par ces chercheurs en l'état actuel des choses).
Mais ce pourcentage est en béton, et les photographies qui entreraient dans ce cadre étroit démontre pour leurs part l'existence de quelque chose de nouveau et d'inexpliqué dans le panorama de notre terre.
Un phénomène qui use de mimétisme comme d'une couverture pour masquer sa réelle apparence et ce qu'il est réellement? Mimétisme sous entend une stratégie, une capacité à s'adapter, une volonté d'imiter pour se cacher et confondre les yeux indiscrets qui pourraient les observer.
Cela sous entend une intelligence, mais quelle intelligence? Où quelles intelligences au pluriel?
Le mimétisme? C'est quelque chose de bien attesté et connu dans l'ufologie, les OVNIs depuis plusieurs décennies usent de mimétisme ce qui ne fait que semer la confusion parmi les témoins et les enquêteurs.
Nous allons ici illustrer quelques cas de ces mimétismes des OVNIs qui éclaire bien ce qui se passe avec les orbes. Nous reproduisons ces documents avec l'autorisation exclusive du groupement Lumière Dans La Nuit et de son directeur monsieur Joël Mesnard.
26 juin 1994, entre Abancourt
et St-Samson-la-Poterie (Oise)
C'est grâce à Marceau Sicaud que nous avons eu connaissance d'un article de
L'Eclaireur Brayon du 2 septembre, qui signale cette observation. Cet article relate les faits de manière sérieuse et objective, sans aucun
commentaire déplacé. C'est devenu suffisamment rare, hélas, pour qu'on puisse en féliciter son auteur, M. Jean Richard. Plutôt que de paraphraser cet article, nous le reproduisons ici in
extenso, avec le double accord
du journal et de l'auteur.
A la lecture de ce récit, on comprend que ce cas est à classer dans la liste (déjà longue) des observations qui, depuis deux ans, nous ont
conduits à suspecter des confusions avec des sky-trackers, pour nous amener très vite à la notion, beaucoup moins immédiate, de "parasitage
laser".
Pouvait-on, dans cette affaire, soupçonner une simple confusion produite par un sky-tracker, ou bien existe-t-il des éléments indiquant un cas de parasitage ? Pour éclaircir le problème,
il fallait faire l'enquête. C'est ce que nous
avons fait, grâce à l'amabilité de Christiane Ducroq, de L'Eclaireur Brayon, de Jean Richard, et des témoins eux-mêmes. M. Casano, qui est éleveur de chevaux, nous a ainsi expliqué, le 5
janvier 1995, comment les
choses se sont passées.
A la sortie d'Abancourt, il se trompa de route: au lieu de continuer plein sud sur la D.316, il prit la D.7, en direction de Beauvais. S'étant aperçu de son erreur, il fit demi-tour, et
c'est en arrivant au carrefour de ces deux routes qu'il aperçut,
en direction approximative du nord, "un nuage lumineux, avec des lumières qui tournaient derrière ce nuage". Son épouse lui dit alors qu'elle venait de remarquer la chose, quelques
instants auparavant.
Dès l'instant où la voiture s'engagea de nouveau sur la D.316, le phénomène parut foncer sur elle. Il s'agissait d'un ensemble de lumières blanches, puissantes quoique non aveuglantes,
dont la forme était impossible à décrire, cet ensemble étant en rotation très rapide autour de son centre.
Abancourt jusqu'à St-Samson-la-Poterie, cet amas de puissantes lumières en rotation escorta la voiture de très près, tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Il éclairait violemment les fils
(électriques ou téléphoniques) en bordure de la
route, qui étaient d'un blanc brillant. Il éclairait également la route.
A quatre reprises (et notamment lorsque la seconde voiture arriva), le phénomène s'éloigna rapidement, restant visible dans le lointain.
Mme Casano a noté que le phénomène se situait en général du même côté de la route que les fils électriques, et elle a supposé qu'"ils" devaient s'alimenter (en énergie) en volant près des
fils. M. Casano estime que cet ensemble de
"lampes" se trouvait à une cinquantaine de mètres au-dessus de la voiture.
Pour lui comme pour son épouse, il ne fait aucun doute que le phénomène s'intéressait à eux, et les pourchassait. (Leur voiture est blanche, donc aisément repérable dans la nuit). Les deux témoins ont éprouvé un sentiment proche de l'épouvante. Mme Casano a prié à haute voix, et son mari a roulé à des vitesses folles, dans l'espoir de "leur" échapper. Ils ont craint d'avoir un accident, et ont parlé entre eux de ce risque.
A aucun moment M. Casano n'est sorti de sa voiture, mais lorsqu'il était arrêté (à Elargies), il a baissé sa vitre et penché la tête pour mieux observer le phénomène. Il connaît bien l'aspect des sky-trackers, et affirme qu'il s'agissait de quelque chose de radicalement différent: les "lampes" étaient incomparablement plus lumineuses que l'impact d'un "sky" sur les nuages.
C'est seulement lorsque le phénomène a ralenti sa rotation (auparavant très rapide) pour en changer le sens, que M. Casano a pu observer la géométrie de cet ensemble de "lampes". Le schéma de la p. 27 de LDLN 328 correspond "parfaitement" (ce sont ses propres termes) à ce qu'il a observé. Toutefois, n'ayant pas eu le loisir de compter les "lampes", il précise seulement qu'il y en avait à peu près autant que sur le schéma qui illustre l'observation suisse.
Or, cet aspect ressemble de façon frappante à l'impact sur les nuages de certains sky-trackers. Mais cet impact est nettement moins lumineux, et ne
saurait éclairer violemment les fils électriques. Il ne saurait pas davantage pourchasser ainsi une voiture sur une quinzaine de
kilomètres).
En résumé, on remarque dans ce récit un certain nombre d'éléments qui suggèrent un "sky" (absence apparente de structure portant les éléments lumineux, disposition géométrique en carré de
ces éléments, rotation de
l'ensemble et changement de sens), et d'autres qui contredisent cette hypothèse (luminosité des éléments, altitude estimée à seulement 50 m, escorte sur 15 km, retours à trois reprises
sur le véhicule des témoins après des périodes d'éloignement, absence de faisceaux venant du sol).
Les conditions météorologiques (selon les souvenirs de M. Casano) semblent a priori peu compatibles avec l'explication par un sky, puisque le témoin parle de ciel partiellement dégagé,
avec des nuages épars, mais cet argument est à double tranchant: la discontinuité de la couche nuageuse pourrait, à la rigueur, expliquer une illusion d'éloignements et de rapprochements
successifs.
En fait, les deux éléments qui semblent contredire le plus fortement l'hypothèse d'un "sky" sont la luminosité des "lampes" et la longueur du trajet (15 km par la route, 12 à vol d'oiseau). Notons qu'il y a quelques années, M. Casano était locataire d'une ferme, près de Montmirail, dans la Marne. La propriétaire lui avait assuré qu'une soucoupe s'était un jour posée en plein milieu de la cour, mais il n'avait jamais accordé foi à cette histoire. Aujourd'hui, il est convaincu de la réalité du phénomène OVNI
Le trajet de la voiture, d'Abancourt à St- Samson-la-Poterie. Il y a 12 km à vol d'oiseau entre ces deux localités, et une quinzaine de kilomètres par la route. Aucune boite de nuit ne se trouve "à portée de sky".
Cette région a un passé ufologique assez chargé: à une quinzaine de kilomètres au sudest de St-Samson, on trouve un groupe de communes où de nombreuses observations ont été signalées au
début des années soixante-dix. En outre, un remarquable cas d'atterrissage avec RR3 s'est produit en 1954, entre Héricourt
et Fontenay-Torcy.
Danger de mort
Dans le cas (totalement exclu selon les témoins, et peu probable à notre avis) où un sky-tracker serait malgré tout à l'origine de cette observation, le
danger mortel présenté par ces installations serait évident: M. et Mme Casano étaient très conscients du risque qu'ils couraient en roulant à une vitesse folle pour tenter d'échapper à ce qui
semblait les poursuivre. Ils craignaient que l'on retrouve leurs cadavres, le lendemain matin, et qu'on ne comprenne jamais ce qui leur était arrivé. (Et si c'est bien un ovni qu'ils ont observé,
le
risque encouru était le même !)
Un tel exemple devrait donner à réfléchir.
Rappelons que nous avons signalé l'existence de ce danger dès l'automne 1992 (LDLN 320, p.24; 325, p. 17, etc). Notre cri d'alarme n'a apparemment suscité
aucune réaction. De deux choses l'une: ou bien ce danger de ces installations à deux degrés de liberté (balayage plus rotation) est réel, ou bien leur parasitage, par autre chose, est réel. Dans
un cas comme dans l'autre, le silence qui pèse sur cette question est inquiétant et incompréhensible.
© Joël Mesnard - L.D.L.N. exculisivité pour le R.D.O. sur le Web
Plusieurs incidents récents nous conduisent à revenir, dans ce numéro, sur ce que nous avons appelé "le parasitage des lasers", par analogie avec celui des rentrées atmosphériques. Cette désignation n'est sans doute pas parfaite (puisque les "lasers" en question ne sont en général que de simples projecteurs...), mais là n'est pas l'essentiel: le fait de parler de "parasitage" implique le constat d'un comportement du phénomène, et c'est ce point qui pose problème.
En effet, la notion de comportement est liée à celle de phénomène intelligent. Or la simple évocation de cette perspective a souvent déchaîné un torrent de réflexes irrationnels, dès lors qu'elle était présentée, non pas comme purement hypothétique, mais comme une explication probable de la situation réelle.
Cette situation (qui dure depuis quarante sept ans), il suffit de la regarder telle qu'elle est pour aboutir à l'idée que probablement, un phénomène intelligent, non humain, se manifeste dans notre environnement, en observant une règle de comportement qui peut s'énoncer ainsi: ce phénomène (qui semble contrôler parfaitement les conditions dans lesquelles il se manifeste) ne se montre généralement qu'à des témoins isolés ou très peu nombreux, et ne laisse jamais de preuves réellement efficaces de sa réalité matérielle.
Cette idée d'une intervention extérieure discrète, voire sournoise, est-elle si difficile à concevoir ? Apparemment, oui, puisque certains s'obstinent à présenter, de façon péremptoire et
sans démonstration, les OVNI comme un mythe. Tout récemment encore, à propos de l'affaire du Projet Mogul, un hebdomadaire (1) affirmait tout de go que la lumière était enfin faite sur
"un
mystère fondateur du mythe des soucoupes volantes". Simplifier les choses ainsi, c'est ignorer une quantité colossale d'informations que les lecteurs assidus de Lumières dans la Nuit
connaissent bien, et qui permettent de
concevoir le problème OVNI comme tout autre chose qu'un mythe.
Le mythe étant, dans l'esprit du public, ce qui s'oppose à la réalité, assimiler le phénomène à un mythe revient, vis-à-vis du lecteur moyen, à en nier l'existence. Les témoins, dans
cette perspective, ne sont plus des témoins: ils sont réduits au rôle d'affabulateurs, ou à celui de victimes d'hallucinations et de méprises. On voit ainsi que la notion
d'"ovnis-en-tant-quemythe" non seulement ne résoud pas le problème, mais en dénature arbitrairement la réalité. Les commentateurs "savants" qui se croient obligés de se référer encore et toujours
à ces sornettes, aiment bien affirmer que "les ovnis font partie de notre culture". Ce truisme n'est
pas innocent: il revient à attribuer aux ovnis un "statut ontologique" comparable à celui des Schtroumpfs !
Ces faux sceptiques sont en général d'une discrétion totale sur les caractéristiques et les comportements du phénomène, qui indiquent son appartenance non pas seulement à notre culture,
mais bel et bien à notre environnement. Ils ont refusé de voir, avec la plus parfaite mauvaise foi, l'immense problème que posaient les événements du 5 novembre 1990 (2). De
même, ils ont superbement ignoré nos trouvailles sur l'affaire de Baïkonour (3). comme si elle était d'intérêt mineur, et l'on peut attendre indéfiniment qu'ils fassent la moindre
allusion au Projet Ouragan qui a mis en évidence, entre
autres choses, la stupéfiante décroissance, sur 47 années, du pourcentage des cas diurnes (4).
Le "parasitage des lasers", comme tout ce qui concerne les comportements et les caractéristiques du phénomène, a donc peu de chances d'être pris en considération comme il conviendrait. En
effet, si le public venait à apprendre que les ovnis s'amusent à singer les lasers publicitaires comme il l'ont fait avec certaines rentrées de satellites, il serait difficile,
ensuite, de les lui présenter comme mythiques.
Restons donc attentifs aux faits. Continuons à privilégier l'étude "phénoménologique" du problème. L'avenir dira si nous manipulions des
concepts erronés, ou si nous collions de près à la réalité.
Joël Mesnard
1 : Le Point n° 1149. du 24 septembre 1994, p.46.
2: LDLN 303, 304. 305. 306. 309, 310. 313
3:LDLN 319et320
4: LDLN 324
19 août 1994, entre Neuvy-Sautour (Yonne) et Villeneuve-au-Chemin (Aube)
Voici une observation qui présente un intérêt assez exceptionnel, pour des raisons nécessitant un petit rappel à caractère socio-culturel (voir p.3. ainsi que l'article de Jocelyn Morel).
L'hypothèse d'un "parasitage des lasers publicitaires", venant après celle, plus solidement établie, du parasitage des rentrées atmosphériques, pouvait paraître, l'an dernier,
excessivement
osée. Pour tout dire, nous pouvions craindre d'avoir jeté le bouchon un peu loin, à partir d'éléments assez succincts (Fongrave, Béziers, Nice), exposés dans cette même rubrique, dans
LDLN 321.
Or, voici que survient, juste après l'affaire de Wavrin (qui, aux dernières nouvelles, ne serait pas explicable par un laser) un cas stupéfiant, qui corrobore nettement nos soupçons.
L'enquête est due à Pascal Moisan et à
Jean-Marie Bigorne, qui a intitulé le récit "Faux laser et véritable ovni".
La famille Marty rentre de vacances, et va regagner son domicile dans le Nord de la France. Le véhicule, une Renault 19 à essence, tracte une caravane pliante.
Elle a dépassé Saint-Florentin (Yonne), et se dirige vers Troyes (Aube), par la RN 77. Il fait nuit. Le plafond nuageux est bas. Laissant derrière eux Neuvy-Sautour, ils roulent vers
Villeneuve-au-Chemin. C'est la nature: prairies, champs, bosquets. Dans la voiture, M. Marty, 38 ans, conduit rapidement: 100 km/h, avec des pointes à 120... Son épouse (36 ans), à sa droite,
somnole. Derrière elle, leur fille (Sans) dort A gauche, derrière son père, Damien (12 ans) regarde par la vitre le paysage qui défile.
Son attention est attirée vers l'arrière, par un cône de lumière blanche, dont la source est cachée par la végétation, et qui forme une tache circulaire mobile sur les nuages. Cela bouge de droite à gauche... Intrigué, Damien tente de mieux voir.
Ce n'est que quelques kilomètres plus loin, qu'une trouée dans la végétation lui permet de découvrir l'origine du faisceau. C'est un objet circulaire, qui avance quasiment à la même
vitesse que la voiture, accélère et ralentit brusquement
pour s'accorder à sa vitesse. Il n'est apparemment qu'à 2 ou 3 m du sol. Il est bien visible, et laisse sous sa masse une zone légèrement lumineuse, qui permet de voir le sol
défiler...
Damien alerte son père, mais ce dernier, trop occupé par sa conduite rapide, ne répond pas aux sollicitations. Comme Damien insiste, il finit par tourner la tête vers la gauche, un peu en
arrière, mais il ne voit rien car cela se trouve trop en retrait par rapport au véhicule, et sa vision est gênée par les montants de portières.
Quant à la mère de Damien, elle somnole et refuse de regarder. Avant Villeneuve-au-Chemin. l'objet est de nouveau caché par la végétation. Il ne réapparaîtra
pas.
Dans l'auto-radio, une cassette de musique fonctionnait normalement. Damien connaît les lasers et les "skys" de discothèques ou de spectacle, et il insiste sur les différences: taille plus importante, couleur blanche et grande netteté.
(LDLN n° 327 Mai-Juin 1994 pages 5, 16.)
© Joël Mesnard, Jean-Marie Bigorne - L.D.L.N.