a) Dans l'Antiquité :
Les Anciens pensaient que les esprits étaient des démons où des génies qu'ils nommaient du terme générique de demi-dieux. Apulée explique que chaque nation, chaque famille, mais aussi chaque individu à son esprit qui le guide et veille sur lui. Les peuples de cette époque avaient du respect pour eux et il est connu que les Romains les vénéraient. Les Romains n'entreprenaient aucune action militaire sans que leurs prêtres aient invoqués les esprits des pays où des villes où les légions devaient intervenir.
Des philosophes pensaient déjà que l'âme des morts se séparaient de l'enveloppe charnelle pour errer incessamment sur la terre. Cette affirmation se fondaient sur des observations de spectres qu'ils avaient fait dans des cimetières, dans des lieux où étaient tombés des gens.
b) A l'époque médiévale :
Ont pense que les esprits sont des seigneurs de l'air : ils peuvent exciter les tempêtes, rompre les nues et les transporter où ils veulent avec de grands tourbillons, enlever l'eau de la mer, en former la grêle et tout ce que bon leur semble. en 1210 un bourgeois d'Epinal du nom de Hugues fut visité par un esprit qui rendait de bons services durant 6 mois. Scellant le cheval d'Hugues, portant des vêtements propres, etc. Ce témoignage avait défrayé la chronique à l'époque médiévale.
c) De la Renaissance à nos jours :
L'Esprit devient peu à peu dans les descriptions ce que nous connaissons de nos jours : une âme désincarnée qui revient hanter des lieux qu'elle avait connue où sur lesquels elle mourut. Ont signale au XVIIIe s. de nombreux cas de hantise qui n'ont rien à envier à nos modernes témoignages et qui rendent compte de la permanence d'un phénomène inconnu à travers les siècles.
En orbologie il existe une théorie qui identifie les orbes aux esprits. Cette théorie se subdivise en plusieurs écoles se diversifiant selon que l'ont adhère au spiritisme où aux manières traditionnelles d'appréhender les faits mettant en scène des esprits et notamment la métapsychique qui diffère sensiblement du spiritisme.
Les premiers à décrire dans le détail les esprits élémentaires sont les cabalistes qu'ils associent aux quatre éléments que les alchimistes grecs nommaient tétrasomie. Les salamandres habitent le feu; les sylphes l'air; les gnomes la terre, l'eau est le séjour des ondins (devenu ondines par un glissement sémantique à notre époque) ou nymphes.
Curieusement ces savants voyaient dans le jeu des cartes à jouer de l'occident un code caché pour désigner les êtres élémentaires selon la codification suivante : les carreaux sont les salamandres, les coeurs sont les sylphes, les trèfles les ondins; et les piques les gnomes. L'origine et le ou les créateurs de ce code est perdue.
De nos jours des témoins et des chasseurs d'orbes prennent régulièrement d'étranges photographies évoquant les esprits élémentaires en correspondance avec les quatre éléments traditionnels. Certains y voient la preuve de l'existence de ces esprits élémentaires et d'autres y voient un heureux hasard des formes aléatoires.
Elémentals artificiels ou formes-pensées créées par la pensée humaine et d'une durée très transitoire. C.F.Leadbeater dans son livre "le plan astral" a élaboré la théorisation des formes pensées.
Scaliger, Cecco d'Ascoli, Cardan et plusieurs visionnaires ont eu comme Socrate, des esprits familiers.
Bodin dit avoir connu un homme qui était toujours accompagné d'un esprit familier.
Les esprits familiers sont en relations avec l'homme qu'il accompagne et donnent des avis sur telle ou telle chose afin que la personne ne soit pas piégée par des gens mal intentionnés où soit la victime du sort.
Actuellement certains témoins affirement avoir des orbes permanents chez eux qu'ils nomment curieusement ensuite des orbes familiers par habitude de les voir chez eux. Soit il s'agit d'un groupe d'orbe formé de plusieurs phénomènes, soit il s'agit d'un orbe unique mais de grande taille apparente.
En revanche jusqu'à présent il ne semble pas qu'un dialogue se soit instauré entre l'orbe et le témoin qui le voit régulièrement comme c'était le cas avec les esprits familiers d'antan.