Le dossier des RR4

1947

 

C’est en août 1947 que, pour la première fois, la presse publia un témoignage relatant une tentative d’enlèvement par des extraterrestres. Les Faits allégués remontent au 26juillet de cette même année. Cette date mérite d’être remarquée : les premières soucoupes volantes venaient juste d’être signalées dans le ciel, par l’observation de Kenneth Arnold, le 24 juin 1947(K. Arnold volait à bord d’un avion privé près de Yakima (Washington) quand il vit neuf objets en forme de disques volant à grande vitesse. L’observation de ce pilote confirmé (homme d’affaires et deputy sheriff de surcroît) fut prise au sérieux par l’us Air Force, la presse et le public.). Le 8 août 1947, un quotidien brésilien Diario da Tarde de Curitiba, rapporta alors une curieuse histoire un géo graphe du nom de Higgins, alors qu’il se livrait à une étude de terrain en forêt, avait failli être enlevé à bord d’une machine volante dont la forme évoquait deux assiettes accolées. L’homme traversait une clairière en compagnie de ses assistants, quand il vit un étrange objet volant dépourvu d’ailes apparaître dans le ciel et atterrir près de lui. En sortirent deux êtres identiques, de grande taille et totalement chauves; ils étaient vêtus d’une sorte de scaphandre transparent et, détail loufoque, chaussés de sandales. Une Force irrésistible contraignit le géographe à s’approcher des intrus. Par gestes, ces derniers lui firent signe de monter à bord. A en croire Higgins, il eut très peur et chercha à ignorer l’invite. Un dialogue de sourds — ou plutôt de muets — s’ensuivit. Les êtres dessinèrent sur le sol des cercles concentriques, des orbites avec des points, comme pour indiquer leur provenance spatiale. Ayant remarqué que les êtres semblaient craindre la lumière du soleil et se tenaient à l’ombre, Higgins se glissa au soleil et, parvenant à leur fausser compagnie, alla se cacher dans les fourrés voisins d’où il observa les curieux personnages. Comme si elles avaient oublié son existence, les créatures s’amusèrent pendant un certain temps à lancer des cailloux vers le ciel; enfin, elles regagnèrent leur engin qui décolla et fila vers le zénith. On n’entendit plus jamais parler de Higgins. Qui était-il? Qu’est-il devenu? Qu’y a-t-il de réel dans cette histoire? Mystère. A l’époque, nul enquêteur ne chercha à approfondir ce fait divers des plus insolites.

 

Source : Enquêtes sur les Enlèvements extra-terrestres par Marie-Thérèse de Brosse, éditions J’ai Lu - Réédition 1997

 

Dans la soirée du 19 août 1952, dans la région de West PaIm Beach (Floride), Sonny Desvergers (trente ans) marche, en compagnie de trois de ses scouts, dans une forêt de palmiers. Les jeunes gens distinguent à travers les palmes six petits points lumineux « semblables à des hublots d’avion » qui plongent vers les bois. Croyant qu’il s’agit d’un avion en détresse qui va s’écraser, le chef scout décide de se rendre sur les lieux où il imagine que l’accident va se produire, afin de porter secours aux passagers. Le groupe presse le pas et finit par repérer au loin les petites lumières. Cette fois, elles sont immobiles. Comme posées sur la cime des arbres. Desvergers préfère partir seul en exploration. Laissant ses scouts sur place, il leur demande de prévenir le shérif s’il n’est pas de retour une dizaine de minutes plus tard et s’éloigne, muni d’une lanterne et de sa machette.

Ne le voyant pas revenir, les garçons font alerter le shérif qui, une demi-heure plus tard, les rejoint sur les lieux. Toujours pas de Sonny Desvergers. Tandis que les garçons résument la situation au policier, leur chef apparaît, pâle et tremblant. Il répète, l’air égaré

— J’arrive, me voici. (A rapprocher des propos tenus par le caporal Valdès, lorsqu’il se « rematérialisa » au milieu de ses hommes.) 

Sa lanterne a disparu mais il tient toujours sa machette. Ses vêtements sont en désordre, troués à plu sieurs endroits, son bras gauche, sanguinolent, porte la marque d’une brûlure profonde, ses cheveux sont roussis. Il narre ainsi son aventure.

S’étant avancé dans la forêt à la recherche des mystérieuses lumières, il se retrouva dans une clairière, avec la curieuse sensation de ne pas être seul; cependant, il ne vit personne. Soudain, il se mit à suffoquer : l’air était devenu d’une chaleur insupportable. Levant les yeux, il réalisa qu’il ne pouvait plus distinguer le ciel. Il ne voyait plus les étoiles. Tout était noir au-dessus de lui! fi éleva à bout de bras sa lanterne dont la faible lueur lui révéla, à peu près à un mètre au-dessus de sa tête, comme un « plafond métallique d’un gris sale ». Terrifié, il recula en s’efforçant de ne pas faire de bruit. La distance lui permit de réaliser que ce plafond métallique se présentait comme un disque d’une dizaine de mètres d’épaisseur. Un dôme hémisphérique transparent, à l’intérieur duquel il pouvait distinguer une créature animée, surplombait le centre de l’objet. Le dôme s’ouvrit. Une boule de feu en jaillit, fondit sur lui, l’enveloppa de lumière et de chaleur tandis qu’une « puissante odeur » s’exhalait, le prenant à la gorge. II eut le réflexe instinctif de se protéger le visage derrière ses bras repliés avant de s’évanouir. Lorsqu’il reprit con naissance, l’objet métallique avait disparu. Son bras gauche, brûlé, le faisait horriblement souffrir. Sa gorge le piquait. Il eut du mal à se remettre en route tant il se sentait engourdi et endolori. Cette affaire fit l’objet d’une minutieuse enquête. Le

chef’, ses scouts et le shérif Furent longuement entendus. Malgré la disparition du mystérieux engin, il demeurait de cette étrange histoire quelques éléments difficiles à expliquer. On examina l’herbe de la clairière à l’endroit où le chef scout prétendait avoir été brûlé par le feu les feuilles étaient intactes, mais les racines, carbonisées. Diverses expériences furent alors réalisées qui menèrent à cette conclusion ce genre de carbonisation ne pouvait être produite qu’à l’aide d’un champ magnétique alternatif engendré par un courant d’induction. Un tel champ magnétique produit un dégage ment d’ozone. Or, rapporte le capitaine Edward J. Ruppelt 2, on avait fait sentir à Desvergers divers types de gaz dont il ignorait la nature, afin qu’il puisse établir une comparaison avec celui qu’il avait respiré au cours de son expérience. Sans hésitation, Desvergers désigna l’ozone. Les blessures du chef scout (sévères brûlures au bras et au poignet, ampoules, noircissement de la peau) ainsi que les dégâts subis par ses vêtements furent soigneusement étudiés (les laboratoires de l’Air Technical Intelligence Center ne rendirent jamais la casquette brûlée à son propriétaire).

De cette histoire, il convient de retenir un détail peu spectaculaire et cependant énigmatique, détail dont nous aurons l’occasion de parler plus longuement. Le récit de Desvergers fait état de cet épisode amnésique que l’on retrouve chez tous les ravis et que l’on devait appeler, des années plus tard, le missing tinte (temps manquant). Une demi-heure de son temps avait littéralement « disparu » puisqu’il n’en avait gardé aucun sou venir. Sans cause physiologique, un blocage de la mémoire est rarement anodin : on n’oublie pas par hasard.

Ce cas peut être considéré comme le premier cas potentiel d’enlèvement avec missing time. Bien avant que le scénario archétypal des enlèvements ne soit constitué, il en porte la signature devenue traditionnelle, Un autre détail se retrouve communément dans les récits des ravis : l’impression, au début de leur expérience, de ne pas être seul. Ces deux éléments étaient, à l’époque, inconnus des chercheurs.

Source : Enquêtes sur les Enlèvements extra-terrestres par Marie-Thérèse de Brosse, éditions J’ai Lu - Réédition 1997

 

 

 

1968

Examen physique par des « MartIens mInIatures ». Etrange récit d’une rencontre avec des entités d’un O.V.N.i. par Gordon Creighton

Selon un article paru dans la Gazera de Noticias du 21 juillet 1968, un employé des services civils brésiliens nomme Pedro Dema Filho (Le mot Filho qui suit un nom, en portugais, est l’équivalent de « Jr » utilisé aux U.S.A. qui désigne un fils portant le même prénom que son père) a déclaré avoir rencontre des occupants d’un OVNI, d’une taille extrêmement réduite.

Sr Dema qui vit a la Rua Conceiçao 12, à Rio de Janeiro, raconte que le 17 juillet 1968, vers Il heures du soir, il se trouvait en un endroit de la route principale de Sâo Paulo (Estrada dos Bandeirantes) près du séminaire catholique connu sous le nom Educandario.

Dom Bosco, quand il entendit au-dessus de lui un bourdonnement. Ce bruit augmenta en intensité et soudain ii fut aveuglé par un puissant rayon de lumière et deux feux verts qui apparurent tout près de lui.

Les lumières disparurent, et il vit alors un objet dont une porte horizontale s’ouvrit, laissant passer quatre entités ne mesurant pas plus d’un demi-mètre de haut. Les créatures étaient verdâtres et portaient quelque chose sur la tête comme des écouteurs. Elles coururent dans sa direction.

Il essaya de s’enfuir, mais se trouva immobilise comme par une « force hypnotique ». Ses membres devinrent glacés, ses muscles rigides et sa tête parais sait lui tourner. Sa langue devint comme une pierre, mais pendant tout ce temps, il restait très lucide, enregistrant toute la scène.

Il entendit les petites créatures lui parler en portugais — aussi incroyable que cela paraisse — et il réalisa qu’ils devaient communiquer avec lui par télépathie, d’autant plus qu’il n’arriva jamais à voir leurs lèvres se mouvoir. Leur tête était d’une forme étrange. Le saisissant par les bras comme s’il était un de leurs amis, ils le tirèrent jusqu’à l’intérieur de leur appareil qui, main tenant silencieux, se tenait tout près.

L’intérieur du vaisseau spatial avait l’air d’un « laboratoire complexe ». Les quatre humanoïdes le questionnèrent alors longuement et lui demandèrent de nombreux détails, notamment concernant la vie terrestre, les habitudes et coutumes des humains, sur les fonctions physiologiques de son corps, sur nos formes de reproduction sexuelle, etc. Il le firent se déshabiller et il les laissa procéder à un examen détaillé de son corps. Ce processus comprit l’introduction dans sa bouche d’un fil extraordinairement lumineux, « comme une lampe », qui le rendait transparent, comme s’il était soumis à des rayons X. Pendant que deux d’entre eux pro cédaient à cet examen, les deux autres étaient fébrile ment occupés à écrire, dans des caractères inconnus, sur une feuille ressemblant a de l’aluminium.

Soudain, ce fut comme s’ils avaient reçu des ordres d’un poste télécommandé, car les lumières clignotèrent, des signaux silencieux coururent sur les parois et l’examen physique du Sr Dema parut brusquement ter miné.

Le ramenant rapidement à l’extérieur, ses ravisseurs l’informèrent qu’après leur départ, tout serait dans son esprit « comme un rêve », Terrifié et confus, il se tint au bord de la route et regarda l’engin s’envoler, laissant derrière lui une traînée d’une luminosité telle qu’il ne l’oubliera jamais.

Il faut faire remarquer que, quoique le journal brésil lien utilise les mots d’cc habitants de Mars » dans ses articles, ce rapport ne contient aucune évidence que les occupants de cet O.V.N.1. aient dit quoi que ce soit au sujet de la planète Mars.

 

Je suis redevable à l’éditeur J, Victor Soares du G.I.P.O.V.N.D., Rio Grande do Sul Independent, Group of U.F.O. Investigators, de m’avoir envoyé leur Bulletin n° 4 de juillet/août 1968, qui contenait les détails de ce cas remarquable.

Source : Le muystère des OVNI par R. Jack Perrin, éditions J’ai Lu 1978