Notre passion pour l'Astronomie

"Nous avons trop aimé les étoiles pour avoir peur de la nuit"

Jupiter et les satelittes galiléens - Trefle DR - Nikon Coolpix L110
Jupiter et les satelittes galiléens - Trefle DR - Nikon Coolpix L110

«Quelque part, quelque chose d’incroyable attend d’être connu.»

                                                         . Carl Sagan .

 

L'astronomie est la plus noble des sciences, elle remonte à la préhistoire dès que des yeux humains se sont elevés vers la voûte céleste s'interrogeant sur ces merveilles célestes que sont les étoiles. Depuis le XIX e siècle avec les efforts d'Arago et de Camille Flammarion l'Astronomie à franchie les limites des observatoires pour se répandre parmi la population donnant à tout un chacun le virus d'une belle passion.

 

De nos jours l'astronomie amateur au sens d'amant de la connaissance, est un loisir, une passion, qui est pratiquée par plusieurs centaines de milliers de personnes en France et dans le monde.

 

Certains amateurs sont des semi-professionnels qui épaulent ceux-ci dans l'observation du système solaire proche par exemple et c'est le seul exemple où existe une collaboration effective entre des professionnels issus du monde de la Science et des particuliers passionnés capable de conduire des séances d'observation utile à la science d'Uranie.

 

Uranie l'une des 9 muses était celle qui présidait à l'astronomie chez les Grecs ancien.

 

Sur le Réseau des Orbes beaucoup sont aussi des astronomes amateurs qui scrutent le ciel par passion, comme des milliers d'autres personnes qui considèrent qu'il est important de connaître où l'Homme habite et quelle la place de la planète Terre dans le système solaire et dans la Galaxie de la Voie Lactée.

 

Comme l'expliquait Camille Flammarion il est inconcevable que les gens ignorent où ils habitent dans le système solaire et dans l'espace. Si chacun connait sa rue et son quartier, sa ville, il est étrange de voir que la population ne se soucie guère de sa place dans le système planétaire!

 

Faire de l'astronomie c'est être au contact de la beauté du Cosmos, et souvent un frisson vous parcours l'épine dorsale face à la grandeur et la magnificence de ce que l'ont peut observer  : Saturne et ses anneaux tel un bijou dans son écrin, le ballet des satellites de Jupiter formant une parfaite image d'un système planétaire type, le coucher du soleil sur les Appenins lunaire ou encore l'observation du ciel profond avec l'amas M13 d'Hercule où la Galaxie M31 d'Andromède qui est l'objet le plus lointain au monde que les yeux puissent voir sous l'apparence d'une tache laiteuse quand le ciel est exempt de pollution lumineuse.

 

 

Dans le ciel nocturne, Jupiter et Mars brillent respectivement d'un éclat  blanc et rougeoyant. Au centre la constellation d'Orion. Ciel d'Hiver.
Dans le ciel nocturne, Jupiter et Mars brillent respectivement d'un éclat blanc et rougeoyant. Au centre la constellation d'Orion. Ciel d'Hiver.

Dans la "chasse aux orbes" et aux phénomènes connexes il est important de savoir reconnaître au moins la configuration du ciel nocturne mais aussi savoir repérer les principales planètes. Ceci afin d'éviter les confusions.

 

Par exemple Jupiter ou Vénus donnerons de superbes serpentoïdes si on y prend garde en raison du temps de pose long de l'APN en photo diurne sur un réglage automatique par exemple. Le trépied pourra corriger le problème mais la moindre vibration transformera une planète où une étoile comme Sirius du Grand Chien ou Véga de la Lyre en serpentoïde.

 

Tous les corps célestes qui sont d'une magnitude négative sont susceptibles d'induire en erreur sur une photographie, l'APN les prendra en photo avec d'inévitables déformations par temps clair et non couvert.

 

La magnitude apparente d'un corps céleste est la mesure de l'irradiance de l'objet céleste. Cette méthode est issue des travaux des astronomes Grecs Hipparque (IIe siècle av.J.-C.) et Claude Ptolémée (90-168 ap.J.-C.). Hipparque eu l'idée géniale de classer les étoiles par 6 ordres de grandeurs par ordre d'éclat décroissant.

 

 

Logiciel stellarium
Logiciel stellarium

Voici un bon exemple de confusion possible : la planète Jupiter dans le ciel automnale orienté au Sud comme l'ensemble des planètes visibles (note Uranus mentionné ici n'est pas visible à l'oeil nu du fait de son éloignement à la Terre, ainsi que Neptune et Pluton, Mercure est très difficilement observable du fait de sa proximité au Soleil suivant ou précédant de près l'apparition  ou  la disparition du Soleil à l'horizon). La planète se présente comme une source lumineuse d'une magnitude de - 2,45 ce qui peut crééer pour une personne novice en la matière un "pseudo-phénomène".

 

 

 

 

Lunette 60mm équatoriale
Lunette 60mm équatoriale

Petite table des magnitudes apparentes de quelques objets célestes

 

 

Sirius l'étoile la plus brillante du ciel   - 1,5

 

Vénus la planète la plus brillante         - 4,4

 

La Lune lors de sa phase pleine          -12,6

 

Jupiter                                                  - 2,8

 

 

LUNE DU VENDREDI 3 OCTOBRE 2014

Un jour après le premier quartier

Pentax K7 - Adama DR
Pentax K7 - Adama DR

Quelques données astronomiques :




Angle 23.3°


Altitude - 54, 3°




Diamètre de la Lune 3 474 km


Distance moyenne Terre Lune : 384 400 km