Rapport sur l'exploration des Trianons à Versailles

Dimanche 5 septembre 2010

Participants :

Adama
Lutinbonheur
Anne S.
Pat

Excusés :

Oxalys et sa maman


Statistiques :

Plus de 3780 photos numériques

APN Compact :

Deux Nikkon S 3000 de 12.1 Mpx
Deux Sony W 200 de 12.1 Mpx
Un fujifilm de 12.1 Mpx

APN Reflex objectif amovible :

1 Pentax K7 de 14 Mpx.

 

 

 

Statue équestre de Louis XIV
Statue équestre de Louis XIV

Nous nous donnons rendez-vous devant la statue équestre de Louis XIV dans la cour d’honneur et sur la place d’arme. Heureuse idée étant donné le nombre de visiteurs il n’est pas toujours aisé de se retrouver devant  une telle foule internationale.

Tout d’abord nous nous restaurons pour prendre quelques forces dans un restaurant typique des lieux, mais non touristique. Nous choisissons de nous rendre dans le « vieux Versailles » loin des gargotes touristiques.


Et nous trouvons un restaurant près des Trianon, lieu où nous avons choisi de faire des photographies. Les participants admire le fameux ovni dit "double flux" qui à fait la une de LDLN et qui a fait l'objet d'un dossier dans TOP SECRET et qui s'aprête à être reproduit dans une prochaine parution. Ce cliché est considéré comme exceptionnel et l'un des meilleurs dans le domaine par les spécialistes qui l'ont examinés.

Tout d’abord pour accéder à la zone des Trianons de Marie-Antoinette nous devons parcourir d’interminables sentiers traversant des prairies où paissent des chèvres, des moutons et des chevaux qui vont la joie des petits et des grands. C’est un lieu immense qui s’étend à perte de vue et appartenant au domaine du Château.

C’est là que je vais faire avec le Pentax sans flash et en plein jour une photo étrange : au loin à environ 200 mètres de moi, je prends une sphère d’un beau bleu qui est posée sur le sol verdoyant et devant un piquet de bois. Je n’ai aucune explication à ce phénomène qui n’est pas un orbe. Et bien sur cela me rappelle un OVNI en bonne et due forme. Il n’y avait absolument rien de visible avec les yeux. La photo témoin les photos témoins ne montrent plus rien ! Par contre détail curieux : quelques secondes après un cheval a sur lui d’étranges lumières aux formes indéterminées, alors que je n’ai pas de flash donc aucun reflet et que le soleil a ce moment là était masqué par d’épais nuages. J’ignore ce que c’est.

Enfin au bout de 2 km de marche à pied nous arrivons en ce lieu magique qui est divisé en trois parties par l’administration des Musées de France :

1°) Le Domaine de Marie-Antoinette, avec le Hameau, le Petit Trianon, le paysage de verdure, les fabriques du Hameau, le Théâtre de la Reine, l’Orangerie de Jussieu, les jardins à la française et anglais.

2°) Le Grand Trianon, les jardins, Trianon sous bois.

Le tout est une surface immense étendue à perte de vue. La traversée d’un point à l’autre des Trianon demande une bonne demie heure à marche forcée et d’un pas rapide. Une bonne heure et demi au pas de promenade sans s’arrêter !

C’est pour vous donner une idée de la superficie des lieux. Les jardins sont grands et les bois qui les bordent s’étendent à perte de vue.

Nous sommes envoûté par les lieux, toute personne sensible ne peut qu’être envoûté. C’est très particulier comme lieu, le temps semble s’être s’arrêter à ces paisibles années 1780 où la Reine de France avait recréé un espace dédié à toute entier à la Nature. Ce n’était point frivolité comme le rappel le parcours aux visiteurs, mais déjà une notion de l’écologie avant l’heure. Nous sommes en 1780 en pleine émergence de l’industrie qui plus de deux siècles plus tard rend malade notre Terre, et à l’époque Marie-Antoinette avait déjà la prescience de ce qui pourrait arriver avec l’industrie et voulut préserver dans son hameau la nature et la vie animale telle que la France rurale la connaissait alors. Cependant à l’époque le peuple de France pris très mal la chose et crut que la Reine s’amusait aux dépens du peuple… la suite l’histoire de France l’enseigne et vous la connaissez tous.

Sur place le temps semble s’être arrêté et nous notons que tout a été fait pour que la nature s’harmonise avec le promeneur, et aussi avec le ciel. Chaque paysage est parfaitement équilibré et semble être un hymne à la Beauté.

Ont se croyait des explorateurs du Paradis me dit Pat. C’est vrai cela donnait l’impression d’être au Jardin d’Eden. Les trianons donnent une impression d'air féérique à tous les visiteurs qui sont passés par ici, et ne laissent que très rarement indifférent les gens.

Au sol des champignons comestibles, des plantations de fleurs, de soleil, mais aussi des jardins potagers, des étangs, des lacs, des plans d’eau, des fontaines ornées de figures mythologiques, des statues dans des temples à colonnades enfouie dans des bois donne un aspect fantastique au lieu.

Le visiteur ne peut s’empêcher de penser aux dieux anciens, aux êtres féeriques, tout est semble créé pour donner cette sensation.

Le ciel offrait des nuages flamboyants avec un bleu de ciel turquoise d’une pureté absolue et dire que nous sommes à moins de 20 km de Paris, cela semble situé à des centaines de kilomètres ! Au Nord, au Sud, à l’Est et à l’Ouest c’est successions d’arbres et de fleurs, de pavillons superbes, l’immersion est totale.

Le ciel offrait des nuages flamboyants avec un bleu de ciel turquoise d’une pureté absolue et dire que nous sommes à moins de 20 km de Paris, cela semble situé à des centaines de kilomètres ! Au Nord, au Sud, à l’Est et à l’Ouest c’est successions d’arbres et de fleurs, de pavillons superbes, l’immersion est totale.

 

Autre curiosité nous ne voyons aucun avion dans le ciel, à croire que les compagnies aériennes ne font pas survoler le château et les Trianon à leurs avions de ligne ! Nous en profitons pour faire des photographies dans un ciel dépourvu d’avion. Ceci renforce encore l’impression d’intemporalité.

Les enfants présents sont vraiment émerveillés par le lieu, et leurs parents ne se lassent pas d’admirer tout cela, quand à l’équipe ont est tout aussi émerveillé que les enfants…

Emerveillement ? Envoûtement des lieux ? A tel point que nous ne voyons pas l’heure tourner : cela ferme à 19h00, voilà que nous nous faisons enfermer dans l’endroit… et que nous nous retrouvons seuls dans cet océan de verdure chatoyante et de pavillons du XVIIIe s…entre pilastres et statues de Centaures et de Sylphes.

Nous nous assoyons alors à côté d’une petite fontaines de bronze représentant une conque surmonté d’un angelot (génie de l’eau) surmontant un animal mythique. L’eau qui s’écoule lentement berce nos sens, cette fois le temps semble s’arrêter. En face de nous l’un des pavillons de marbre rose qui semble s’illuminer avec les couleurs du crépuscule…

Lutinbonheur prend les premiers visiteurs de la nuit qui tombe : des orbes nous environne d’un blanc laiteux…  c’est réellement une expérience à vivre, les mots sont difficiles à décrire.

Profitant du fait que nous sommes désormais seuls, tout en essayant de se diriger vers la sortie située à au moins 1 km de marche devant nous, nous multiplions les photos et prenons des clichés rares dont les touristes ne peuvent ramener. Les Trianons aux Crépuscule avec un ciel qui semble enflammé de nuages aux milles volutes et d’un soleil brumeux se couchant peu à peu.

Un moment magique.

Pat en fait tellement de photo au S 3000 qu’elle en décharge la batterie d’un coup après plus de 200 photos tout azimuth au flash prises les unes après les autres avec un sens esthétique certain et qui montre pour certaines d’entre elles des phénomènes de toute sorte (orbes, cni, et des « trucs » bizarres.)

Anne S. fait de même explorant les sentes perdues semblant mener nulle part… et moi-même et Lutinbonheur découvrant un sentier allant en pleine forêt et nous réalisons une série de photographies magnifiques avec un soleil au ras de l’horizon flamboyant de mille feux et donnant au paysage des allures irréelles.

La fraîcheur fait place à la chaleur du jour, les oiseaux nocturnes commencent à entonner leur champ succédant à ceux du jour. Cela fait une heure après la fermeture officielle des Trianons que nous « barroudons » dans les lieux à la recherche des orbes et des phénomènes connexes.

Hélas nous travaillons le lendemain et nous ne pouvons pas nous attarder plus il est 20h10 maintenant et il est temps de retrouver notre chemin avant que la nuit noire s’abatte sur les explorateurs que nous sommes. Il n’y a vraiment personne et peut se croire quelque part dans le temps…si ont croisait un personnage de l’époque ont ne s’étonnerait pas.

Après avoir pris une mauvaise route qui nous enfonçait encore plus dans les sentes boisées et devant un superbe pavillon de chasse, nous rebroussons chemin et c’est Lutinbonheur qui retrouve le bon chemin qui nous conduit au hasard à un autre endroit magique :

Un autre pavillon avec devant un cœur baroque de plusieurs mètres de hauteur de roses et de fleurs rouges diverses… C’est trop beau, alors nous faisons encore des photos ! et nous reprenons la route entre orbes, végétations et oiseaux de nuit.

Nous retrouvons enfin le Grand Trianon et nous faisons encore et encore des photos du parterre floral, et la loggia de marbre en damier… C’est fantastique il faut le dire et surtout dans cette ambiance.

Les orbes sont là partout…

Enfin arrivé dans la cour du Grand Trianon nous avons un gardien qui va nous ouvrir très gentiment, nous n’avons même pas droit à une enguelade pour être resté plus d’une heure après la clôture des grilles royales. Le Roi Soleil sur son orbe royal doit y être pour quelque chose dans cette clémence qui nous étonne.

Nous nous faisons l’impression d’être des écoliers qui ont fait l’école buissonnière !

Enfin suprême spectacle nous prenons des photos du Grand Trianon avec un ciel en feu, c’est divin.

Puis c’est de nouveau la marche de 3 km cette fois… pour rejoindre Versailles-ville !

Nous entonnons des chants de scout APN à l’épaule en bandoulière, pour rythmer le pas afin de ne pas faillir !!!! Certains d’entre nous sont épuisés et ont peut les comprendre. Cette odyssée à pied a enregistré bien 12 km au compteur. Et dans ce monde où nous sommes assisté par les transports la perte de la marche peut s’en ressentir quand ont s’éloigne des habituelles promenades de quelques centaines de mètres. Et malgré la fatigue tout le long du chemin ont ressort les APN et ont « flash » à tout crin ! encore des documents à dépouiller.

Enfin après une bonne heure et demi de marche nous arrivons au centre ville ouf…

 

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