Ufologie

Lac Chauvet - France - 1952


 Terme désignant l'étude des OVNIs formé à partir de l'acronyme américain "UFO" pour unidentified flying object. Il serait plus correct d'utiliser en France le mot de OVNIOLOGIE qui a été proposé à maintes reprises mais qui n'a pas eu le succès escompté en raison du "barbarisme" à l'oreille du terme. Le mot "ufologie" passant mieux dans le public francophone.


L'acronyme UFO a été inventé en 1952 par le Capitaine de l'US AIR FORCE Edward J. Ruppelt, auteur d'ouvrages intéressants sur les OVNIs et ayant participé à plusieurs "commissions soucoupes" de l'armée américaine.

Contrairement à une opinion répandue, l'ufologie n'est pas une discipline, elle n'est pas reconnue par l'Université tant en Europe qu'aux USA. Ceci non par le fait que les OVNIs ne seraient pas pris au sérieux, mais tout simplement parce qu'il s'agit d'un terme fourre tout qui recouvre une nébuleuse aux contours mal définis.

L'ufologie en effet se divise en une multitude de courants dont certains touchent au fait religieux, voir sectaire et n'ont rien de scientifiques où même de valeur d'enquête. D'autres en revanche sont  plus sérieux et s'efforce de produire un travail d'information et de collection de notifications remarquables.


Parmi ces courants notons les plus répandus :

1°) le courant "Nuts and Bolts"

2°) Le courant des "contactés" des années 1950

3°) Le courant spiritualiste

4°) Le courant astro-archéologique

5°) Le courant conspirationniste

6) Le courant militaire (armes secrètes)

7°) Le courant psycho-sociologique

etc.


Cette immense diversité donne de l'ufologie tout le contraire d'une discipline, mais présente au contraire un mouvement profondément divisé dont chaque branche à tendance à s'excommunier mutuellement au lieu de travailler ensemble.

Pour des enquêteurs de terrain "historiques" comme Joël Mesnard l'ufologie est un immense pannier de crabes où les querelles de clocher et les théories de tout bord, toutes improuvables, qui ne font que refléter des conflits d'intérêts plus qu'une proposition de solution d'un phénomène inconnu, font fuir les esprits sérieux et intimides les chercheurs officicels non scientistes.

Avec la venue de l'Internet, la confusion de l'ufologie n'a fait que grandir, et il existe plusieurs milliers de sites et forums consacrés aux OVNIs, de valeur très inégales. D'après des observateurs issus du COMETA, cette prolifération en fait que nuire à l'approche sérieuse du phénomène, et fait le jeu des agences gouvernementales de renseignement qui n'ont plus à faire grand chose pour désinformer, ces sites participant tous d'une désinformation à leur manière. Présentant des points de vues purement gratuits.

Parmi les grands ufologues français, seul Gildas Bourdais a décidé de rester sur le Web et de participer à des débats sur des forums.

Les autres comme Mesnard et Sider par exemple ont décidé de quitter le Web pour ne pas perdre leur temps, rappelant que la vraie ufologie ne se fait pas derrière un PC mais sur le terrain.

Cependant des sites sérieux mais controversés ont émergés de cette nébuleuse ces dix dernières années, il s'agit de OVNI USA , ou du site RR0 qui sont devenus des références à tort où à raison par des milliers d'internautes francophones.

Notons que COMETA a décidé de ne pas crééer de site WEB officiel, en réaction contre ce "grand n'importe quoi" du Web ufologique. Si les personnes veulent lire des informations concernant COMETA elles devront passer par le support papier traditionnel et contacté directement l'Administrateur du COMETA monsieur Michel Algrin. Cette attitude exprimant un refus d'être amalgamé par COMETA sur ce qui existe sur le Web concernant l'ufologie.

La situation ufologique américaine si elle est pire au niveau des sites qui peuvent exister de toute sorte et en tout genre, présente une situation inverse quand à la présence des grands chercheurs en matière OVNI comme le physicien Stanton Freeman où Jacques Vallée qui n'hésite pas à intervenir sur les forums qui existent.

Une place à part est à réservé à Jean-Pierre Petit, Directeur de Recherche au CNRS et astrophysicien, dont les prises de position sur les Ummites l'ont discrédité d'une partie des "ufologues" qui n'adhèrent pas à la thèse ummite. Jean-Pierre Petit pour sa part intervient quelquefois sur des forums mais cela reste rare. Son site par contre est très fréquenté mais n'est pas considéré comme un site ufologique à part entière, mais de sciences au sens large en relation avec le phénomène OVNI, et notamment la MHD (Magnéto Hydro Dynamique).


L'attitude des ufologues "autoproclamés" qui n'ont rien à voir avec les enquêteurs de terrain connus et reconnus qui eux publient des livres et donnent des conférences à travers la France, l'Europe et le Monde, est souvent hostile aux orbes et aux phénomènes connexes.

Ce rejet des orbes est souvent violent de leurs part, ce qui est quelque part amusant, étant donné qu'eux mêmes sont rejetés  par la communauté scientifique en règle générale bien qu'il existe ci et là des exceptions à titre privé de la part de quelques scientifiques courageux.

L'attitude hostile envers les orbes s'explique d'après ce que l'ont peut en déduire après avoir lu les différentes argumentations par un véritable "protectionnisme" ufologique envers des théories en vogue depuis des années dans cette communauté.

Les orbes font office ici de pavé dans la marre qui  n'était pas prévu après des décennies d'observation OVNI tout à fait classique.

Ce rejet des orbes se divise en deux formes

1°) Le rejet en tant que phénomène non OVNI mais pouvant signifier un autre phénomène inconnu sans rapport avec les OVNIs

2°) Le rejet absolu et total des orbes comme confusion avec des poussières ou artéfacts optiques.

Rappelons une fois de plus que ceux et celles qui émettent ces véritables ukases n'ont aucune compétences scientifiques, et n'ont aucune formation qui les rend apte à émettre ce genre de point de vue qui se veut scientifique mais qui en fait est une simple opinion qui repose sur rien d'autres que des convictions personnelles qui n'ont rien à voir avec la science où avec même une enquête diligentée.

Ces deux attitudes démontrent que les orbes sont un phénomènes nouveau qui n'était pas attendu sur la scène du Mystère, et qu'ils dérangent peut être encore plus que les OVNIs eux mêmes!

Cela étant il commence à avoir une prise de conscience dans cette nébuleuse qu'il se passe quelque chose avec les orbes, mais, il s'agit d'un frémissement timide.

En-dehors de cette communauté ufologique, l'attitude est une curiosité bienveillante, non hostile. Et rappelons encore une fois que les grands enquêteurs et investigateurs qui eux méritent vraiment le nom d'ufologue, ne sont pas hostiles aux orbes! Puisque ils savent mieux que quiconque à l'intérieur de l'ufolologie, que les orbes sont apparus sous forme de photos surprises, dès la fin des années 1980 au Col de Vence, et ailleurs en France.

Université

Les orbes ne sont pas étudiés en Université où même enseignés. A l'instar de l'ufologie.

 

Par contre à titre personnel des scientifiques, des ingénieurs, s'intéressent aux orbes, et quelques uns ont publié des articles et des livres très controversés.

 

L'exemple le plus connu aux Etats-Unis est celui de Klaus Heinnemann. Mettant en avant sa formation et son travail effectué à la N.A.S.A. (comme des milliers d'autres personnes de formation scientifique employée par l'agence spatiale américaine cela n'a rien d'extraordinaire) il est présenté comme un grand scientifique. Mais en définitive, il s'inscrit dans la mouvance californienne bien connue des ufologues "de métier" qui a donné naissance au célèbre symposium de Sedona (Arizona - USA) des 4 et 6 mai 2007 intitulé " Orbs what is going on? The prophets conference Sedona".

 

L'influence chamanique amérindienne est au coeur même de ce symposium et est facilement décelable dans le livre qu'il a écrit conjointement avec Miceal Ledwith.

 

C'est un travail qui s'inscrit dans le spiritualisme, l'ésotérisme et la communication avec les esprits mais pas dans le champ scientifique.

 

Il existe d'autres exemples de ce type aux USA avec les orbes.

 

Mais pour l'instant les universités ignorent superbement les orbes, et aucun travaux scientifiques dument répertoriés et archivés, soutenus devant un jury n'existe à ce jour.