L'Insolite qui dérange : les Dames Blanches

par François Lagarde

Les apparitions d'entités continuent d'alimenter la rubrique des informations insolites. Il n'y a pas toujours 4 témoins comme à Palavas, où l'on ne peut imaginer un canular peu probable étant donné les circonstances, n'empêche que, si l'on fait abstraction de l'hallucination qui est la solution facile par excellence pour expliquer tout ce qu'on ne peut comprendre, il y a là un problème qui dépasse notre connaissance de l'environnement, témoins ces informations.

 

Bien entendu nous n'avons pas fait d'enquête et nous les publions sous réserves. Dans Sud-Ouest du 19 octobre 1981. Edition des
Landes. Un chauffeur d'auto-car qui conduisait des pèlerins de Léon à Fatima est paraît-il, entré en extase et a pu conduire durant 35 km sans toucher au volant. Ce sont les passagers du car qui le disent. Leur récit est rapporté aujourd'hui par l'agence espagnole Efe.


Un prêtre aurait vu le chauffeur laisser tomber le bras droit, renverser la tête en arrière, fermer les yeux, et finalement lâcher le volant qu'il tenait encore de la main gauche. "Saisis, les pèlerins également
que les "phares de l'autocar se mettaient tout seuls en code lorsqu'on croisait d'autres véhicules".
L'autocar s'est, pour finir, arrêté à une esplanade, et le chauffeur aurait déclaré "d'une voix différente de sa voix habituelle" : "Je suis votre frère l'archange Michel. Dieu a daigné que je conduise ce véhicule pour vous donner une preuve de foi, parce que les désirs de ce frère (le conducteur) sont des ordres pour moi. Je vous bénis". Sans commentaire. Le Populaire du Centre du 21 Octobre 1981

 

Un automobiliste de Perpignan se demande encore s'il n'a pas été victime d'une hallucination. Ce n'est pas tous les jours, en effet, que l'on perd sans raison apparente la jolie auto-stoppeuse qu'on vient galamment de faire monter dans sa
voiture. L'affaire remonte à samedi dernier dans la soirée. M. Sanchez roulait sur la route des plages au volant de sa voiture, quand il vit dans ses phares une jeune femme habillée de vêtements clairs lui faisant signe de s'arrêter. M. Sanchez ne se fit pas prier, et la jeune femme de s'installer à côté de lui.

 

Aussitôt à bord, la belle inconnue l'avertit : "Soyez prudent, il y a bientôt un virage dangereux. M. Sanchez amusé redoubla d'attention, négocia le virage, et se tourna vers sa passagère pour lier conversation. Stupeur : elle avait disparu,
L'automobiliste s'arrêta au bord de la route, essaya de retrouver ses esprits, puis, décidé, refit le trajet en sens inverse. Peine perdue, sa passagère était introuvable.

 

De peur qu'on ne le prenne pas au sérieux, M. Sanchez a d'abord passé sous silence son étonnante aventure, mais n'y tenant plus il s'est confié à des amis, lesquels ont fait un rapprochement avec une apparition similaire dont ont été témoins quatre jeunes gens, l'été dernier, entre Palavas et Montpellier, là aussi, une jeune femme prise en stop, s'était éclipsée de façon aussi inexpliquée à la sortie d'un virage.

 

Du "Télégramme de Brest du 7 juillet 1981 "Une histoire de fous !" dit-on à la gendarmerie de Plougastel. Pourtant une chose est certaine, une douzaine de personnes affirment avoir vu la mystérieuse dame blanche du Pont Albert Louppe, qui hante les abords de la voie express Brest-Quimper. Elle se prétendait la réincarnation de la victime d'un accident grave survenu il y a cinq ans sur le pont en question. Mon correspondant m'écrit qu'elle serait la femme du propriétaire du restaurant "La Grande Bouffe" de Plougastel. Le véhicule de cette jeune femme, une DS 21, s'était littéralement encastré sous un poids lourd qui arrivait en face, voici quelques années, sur le pont en question, juste à
l'entrée de la rade de Brest. Un ami quimpérois lui a confirmé que deux cas similaires se seraient produits l'un sur la commune de Scaër, l'autre à proximité de Douarnenez. Il s'agit de rumeurs qui n'ont pas été confirmées.

 

L'affaire de Plougastel commence il y a deux ans. Un dentiste du Sud-Finistère, au volant de sa voiture, aperçoit sur le bord de la chaussée une auto-stoppeuse tout de blanc vêtue. Il s'arrête, ouvre la portière et l'inconnue s'assied à ses côtés. La voiture repart. "J'ai froid. Vous n'auriez pas une veste ou un manteau"
dit-elle. Le conducteur se saisit d'un imperméable sur la banquette arrière et en couvre les épaules de la passagère". Elle était glacée. Glacée comme une morte "racontera-t-il plus tard. La voiture roule sur le Pont de Plougastel lorsque la femme dit "Arrêtez-vous" il s'exécute, elle descend et avant de partir elle dit : "C'est ici que je me suis tuée il y a trois ans".

 

D'autres automobilistes depuis assureront avoir rencontré ce qu'on appelle plus que "La dame blanche". Et puis récemment : coup de théâtre, la "dame blanche"réapparaît. Un automobiliste dont on taira la profession mais dont on a tout lieu de penser qu'il était parfaitement sain de corps et d'esprit, la prend à son bord. Sur le Pont de Plougastel, le manège se renouvelle. Après avoir proféré la phrase fatidique l'inconnue s'évanouit dans la nuit.

 

Détail particulier : une valise placée par ses soins dans le coffre du véhicule disparaît aussi mystérieusement. Eberlué, le conducteur ira derechef conter sa
mésaventure à qui voudra l'entendre. Le chroniqueur André RIVIER, n'accorde aucun crédit à cette histoire. Il pense que les sens des témoins ont été abusés par les agissements d'un détraqué qui passerait les nuits à jouer les
spectres dans la nature.

 

La résonnance de ces affaires dans l'opinion publique le trouble, et il
parle d'inconscient collectif et de ses mystères. Je me bornerai à constater que les faits ne sont pas niés, restent en litige leur explication. L'enquête à Palavas a été très sérieuse, l'explication d'un détraqué en chair et en os ne tient pas, il ne saurait s'évanouir dans une voiture en marche serré entre deux passagères. Alors ? Hallucination collective ?

 

RECITS RECUEILLIS par R. LAFANECHERE auprès de parents résidant actuellement dans la Creuse, auparavant à ELISABETHVILLE (Yvelines).

 

1°)  Une personne de leurs amis, Mme S... maintenant décédée, résidait à Saint-Denis dans un immeuble de plusieurs étages. Elle savait qu'à l'étage inférieur, dans le logement exactement semblable au sien, vivait un Monsieur seul. Nul, dans l'immeuble, ne savait alors qu'il y soignait sa soeur, sans doute impotente ou très malade.

 

Quelle ne fut pas la surprise de cette personne au moment où un soir de 1923, la nuit tombée, elle entre dans sa chambre : devant elle, une forme féminine, vêtue de blanc, "sortait" littéralement du plancher, s'élevait lentement à la verticale et disparaissait à travers le plafond !

 

Ayant gardé pour elle cette vision qui l'avait bouleversée, elle apprit le lendemain que la soeur de son voisin du dessous était décédée la veille au soir, au moment précis où elle avait vu son image traverser son appartement. Les cousins qui m'ont rapporté ce fait connaissaient très bien ce témoin et garantissent son parfait équilibre et sa sincérité. Ce phénomène serait un peu à rapprocher de ceux rapportés par le Dr MOODY dans son livre "la Vie
après la Vie". Mais il s'agit ici d'une mort irréversible...

 

2°) Lorsqu'ils résidaient à Elisabethville, une autre de leurs amies, Mme M-H. M... travaillait dans une entreprise dont le Patron dut un jour se rendre à Valenciennes pour affaire. Il partit en voiture avec sa femme. Peu avant d'arriver à destination, voyant une jeune auto-stoppeuse, il s'arrêta. Elle leur demanda de bien vouloir la déposer un peu plus loin, à un endroit connu du Conducteur. Elle s'installa sur le siège arrière de la voiture...

 

Approchant de l'endroit indiqué, il voulut la prévenir : surprise, le siège arrière était vide I Après une nuit de réflexion, ce Monsieur se décida à aller raconter cette étrange histoire à la Gendarmerie. Loin de rire de lui, on lui montra une photo. C'était bien le visage de la passagère. Elle avait été tuée dans un accident à l'endroit même où, depuis, elle attendait un conducteur complaisant.
D'autres automobilistes étaient déjà venus conter.

 

Extrait du LDLN de juillet-août 1982 n° 217-218

 

 

Avec l'autorisation exclusive de la revue Lumières Dans La Nuit

 © LDLN Joël Mesnard